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9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 23:48
Du 2 au 9 août

On ne dira pas grand chose du voyage de Cuzco à Arequipa, puisque nous l'avons effectué de nuit, afin d'économiser une nuit d'hôtel...
Nous arrivons donc très tôt le matin et arpentons longuement les rues à la recherche d'un hôtel à notre goût et dans notre budget. On trouvera finalement une chambre très agréable, même si l'on est bien loin des prix boliviens...
Par contre, nous retrouvons enfin des températures agréables, puisque nous sommes descendus à 2350 mètres.
Fatigués des marches en altitude de ces derniers jours, nous décidons de prendre notre temps pour découvrir cette ville où il fait bon s'attarder. On se fixe donc dans nos nouveaux quartiers généraux, une fantastique boulangerie et un restau très accueillant, d'où nous planifions nos visites de la ville.

 On retiendra le superbe Monasterio de Santa Catalina, couvent de 20 000 m2, sorte de citadelle au coeur de la ville, construit en 1580;

 




les nombreux édifices religieux bâtis en sillar, une roche volcanique claire; le musée de la Universidad Catolica où est exposée "Juanita, la princesse des glaces", adolescente sacrifiée au sommet d'un volcan entourant la ville et découverte momifiée 500 ans plus tard par un alpiniste péruvien.






C'est donc bien reposés que nous prenons la route pour Nazca, espérant pouvoir survoler les mythiques lignes, géoglyphes et dessins en avion.

La route mérite vraiment d'être faite de jour, tant les paysages traversés y sont étonnants. Le départ d'Arequipa se fait dans une ambiance lunaire, à travers un désert d'une aridité incroyable. Et à partir du moment où l'on rejoint la côte Pacifique, on ne cesse de la longer, avec à notre droite ce désert montagneux et rocailleux survolé par les grands condors, et à notre gauche l'océan déchaîné au-dessus duquel planent les pélicans.



Nazca est une toute petite ville, moche, poussièreuse ... OK vous allez dire qu'on sature et qu'on est blasé car on rentre en France dans quelques jours et c'est sans doute vrai, il devient difficile d'apprécier à sa juste valeur les paysages, les villes... On pense tout de même que le Pérou est le pays que l'on a le moins aimé du voyage : trop touristique et décidément trop cher pour, la plupart du temps, des prestations plutôt médiocres. 

Sur place, en se renseignant sur les prix des compagnies aériennes survolant les lignes de Nazca, on s'aperçoit que ceux-ci ont doublés par rapport à ceux annoncés dans notre guide (excellent guide du "voyageur à sac à dos" d'ailleurs, n'est-ce pas Bruno... avec cette phrase si drôle qui revient toutes les 10 pages : "le Pérou, c'est pas le Pérou", ça ne s'invente pas...).
On nous explique alors différentes versions justifiant cette inflation soudaine. Celle qui semble être la plus crédible ne fait pas vraiment rire : il y aurait récemment eu plusieurs accidents d'avion, dont un crash faisant 5 morts. Les autorités ont donc renforcé les consignes de sécurité et multilpié le contrôle des appareils ceci entraînant une restriction du nombre de vol.

Bref, c'est donc bien dégoûtés que l'on essaie de trouver autre chose à faire. On finira par faire confiance au gérant de notre hôtel, qui nous propose de nous emmener sur la route Panaméricaine, où l'on peut voir certaines lignes droites ainsi que quelques dessins : le lézard, l'arbre et les mains depuis une tour d'observation. Et cerise sur le gâteau, il nous emmène même 15 kms plus loin, voir d'autres figures, encore plus anciennes.

 

Le prix nous paraît excessif, mais les agences sont toutes alignées et ici, on nous promet un petit véhicule, avec seulement 2 autres touristes à bord. On dit donc "BANCO". Le taxi passe nous prendre, comme prévu, à notre hôtel, nous sommes alors seuls avec le guide, mais déjà la petite voiture s'est transformée en van géant ... Après être passés dans différents hôtels de la ville, nous nous retrouvons donc à 15, avec un guide, "sympa" mais inintéressant au possible. Tout ce que l'on voulait éviter... et là, l'addition nous paraît bien trop salée pour cette 1/2 journée effectuée au pas de course, où il faut payer en plus pour accéder aux différents sites. 



De retour à l'hôtel, Laurent va pousser sa gueulante et nous obtient gratuitement l'excursion de l'après-midi (au départ, il nous proposait seulement une réduction...) : le cimetière de Chauchilla.

 Perdue en plein désert, cette concentration de tombes est désormais accessible aux touristes, après avoir été pendant des années la chasse gardée des pilleurs en tous genres. Un grand nombre de tombes ont ainsi été profanées, les momies étant détruites sur place afin d'être délestées des bijoux qu'elles portaient encore. Résultat des courses : encore aujourd'hui, le site est jonché d'ossements humains, d'éclats de poterie ou de bouts de tissus et de cordes datant de plus de 1000 ans. Dans les tombes ouvertes au ciel, certaines momies ont retrouvées leur juste place mais, exposées à l'air libre, se déteriorent rapidement. L'ambiance de ce lieu a donc désormais quelque chose d'irréel, évoquant de pures ambiances de l'Au-delà à la Lucio Fulci.


 
Commissions pour les chauffeurs et guides obligent, nous finirons la journée par les visites d'un atelier de céramiques et de celui d'un chercheur d'or, gagman à ses heures (épique!).

Ces 2 jours à Nazca nous aurons également permis de faire la connaissance de Marion, Blandine et Olivier avec qui nous avons passé une soirée à bien rigoler, "arrosée" au Pisco Sour.

C'est enfin le départ pour
Lima, notre dernier arrêt. On est à la fois ravis de se rapprocher un peu plus du retour en France, mais d'un autre côté, on a entendu tellement de choses "craignos" sur la ville, qu'on n'a pas trop trop envie de s'y attarder.
Nous effectuons le trajet Nazca-Lima de jour, pensant profiter des paysages de la côte ouest. C'était sans compter sur la
"garua", cette fameuse brume côtière recouvrant les côtes que l'on ne parvient même plus à apercevoir.

Arrivés à la gare routière, les responsables de le compagnie de bus nous déconseillent l'hôtel que nous avions pris soin de réserver en centre ville. Pour notre sécurité, disent-ils, il vaut mieux résider dans le quartier de
Miraflores, là où tous les touristes vont. On se laisse finalement persuader du bien fondé de leur proposition et on décide donc de tenter de trouver un hôtel avec le chauffeur du taxi. 10 hôtels complets plus tard, tout le monde commence à perdre patience... La dernière tentative sera la bonne : on trouve enfin une chambre de libre et dans nos prix.

 




La bruine est tellement dense qu'on a l'impression que le ciel nous coule sur la tête et puis c'est pas comme si Laurent avait des lunettes, AH AH que c'est bon de rire parfois. Vous aurez compris que c'est pas la panacée et qu'il va pourtant falloir meubler cette dernière journée, interminable, à Lima. On optera finalement pour une agréable ballade, au bord du périphérique (mais ça on ne le savait pas, la carte de l'exccccellent guide du punk à chien de Bruno annonçant une promenade le long de la mer...) afin de rejoindre le quartier de Barranco, où l'on déguste notre dernier ceviche de poisson. Un délice! Et un quartier beaucoup plus agréable que Miraflores, finalement.






De retour à l'hôtel, on charge les sacs à dos, on grimpe dans le taxi, on enregistre les bagages, on... Demain soir, on sera à Lyon.


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commentaires

A
Mwouais.... sympa ces jeux de mots, enfin 09/20 quoi. faut une lettre des parents pour passer en classe supérieur.<br /> ça ne vaut pas mon:<br /> oh " Santa catalina " bella tchi tchi.
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S
je finirai donc par quelques incontournables jeux de mots hilirants dont j'ai le secret et qui desormais seront gravés a jamais sur votre blog , je commence : je ne suis plus juif pratiquant donc , j'arequipa / j'adore noah et sont nazca africa attention les secousses / lima ongles et pour finir le cimetiere de chauchilla , je prefere celui de froipississi ! mon chef d'oeuvre !
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S
laissez tomber , y a plus personne qui lit le blog , c'est fini , vous etes morts sur cette toile immense qu'est internet ! y a plus que moi les enfants , je suis l'ultime , i am a legend of the once again a four ! the one , the élu !
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