Du 9 au 18 juin
L'étape suivante de notre voyage est avant tout une visite familiale, plus qu'une découverte de la ville de Buenos Aires. François, le cousin de Sophie, y habite avec sa famille, Soledad et Andrès, depuis maintenant un an. Donc, au programme de ces 10 jours : retrouvailles, découverte de leur cadre de vie et environnement, discussions, jeux avec Andrès (un fan de 1000 bornes) et Soledad (une pro du bowling sur la Wii), bonnes bouffes argentines et mexicaines, mais aussi repos, lessive, mise à jour du blog, repos et repos.
On visite quand même, entre autres et en vrac :
le centre ville avec sa rue piétonne, Florida, et des rues plus populaires comme Junin; la ville de la Plata après avoir traversé la pampa; le quartier de la Boca,
aux maisons en tôles colorées et dominé par la Bombonera, le stade mythique de Boca junior;
le stade de River Plate; le quartier de San Telmo et ses antiquaires du dimanche matin; El Tigre, ses balades en bateaux sur les canaux de la Rio Del Plata et son marché animé du week-end; Palermo Viejo, ses bars et ses boutiques de fringues où Laurent refait un peu sa garde robe; Et Acassuso, le calme et agréable quartier résidentiel où vivent Sol, François et Andrès.
Buenos Aires, malgré la pollution, est une ville très agréable, sans doute la plus européenne des villes d'Amérique du Sud. Le climat y est clément : pendant 10 jours, on ne voit qu'un grand soleil, et la fraîcheur qui y règne le soir est toute relative : on est quand même en hiver...
Au niveau culinaire, on découvre l'incontournable Dulce de Leche, le Nutella argentin, une pâte à tartiner à base de lait concentré sucré et de caramel... Une tuerie! Ils en mettent de partout, à notre plus grand plaisir : dans les Alfajores, les gâteaux argentins typiques, les Danettes, les pancakes... On se régale également de monumentales pièces de boeuf, d'empanadas, de tamales, de grillades de lamas... Malgré notre niveau d'espagnol frôlant le néant, au bout de deux semaines, nous n'avons plus de problème pour décrypter les menus. Pour demander notre route, c'est plus compliqué, mais c'est le ventre plein qu'on se perdra dans ce pays...
Pendant le séjour, on a la chance de se rendre à un cours de Tango, avec François, Sol et plusieurs de leurs amis. Le Tango est une danse très sensuelle quand elle est dansée par les argentins, beaucoup moins quand elle l'est par les Pelloussiens, dans leurs beaux habits Décathlon...
On assiste aussi, pendant toute la durée du séjour, à un ballet de manifestations pro et anti gouvernement, sur fond de nouvel impôt contestable, et se traduisant par des blocages de routes, des difficultés d'approvisionnement et des manifestations diverses à base de bruits de casseroles. On a la chance de bénéficier de deux traducteurs nous permettant de comprendre les tenants et aboutissants de toute cette agitation. Effectivement, la première fois que l'on s'est retrouvés bloqués derrière une foule bruyante et agitant des drapeaux, on pensait que c'était en prévision du match de foot du soir même opposant l'Argentine à l'Equateur.
On finira par faire les frais de ces mouvements sociaux le dernier jour : la grève de l'aéroport en soutien du gouvernement contraindra notre avion à partir avec plus de 7 heures de retard. Une grève pro-gouvernement, on aura tout vu...
PS : fini les longues heures passées devant les écrans persos à Tokyo ou à Buenos Aires, à concocter de longs articles pour nos blogueurs. Voici venu le temps des doigts gelés sur le clavier d'un vieil ordi à la connexion faiblarde. Attendez vous donc, dans la forme, à de futurs articles plus proches des premiers que des derniers publiés.
RePS : quand on vous disait que Laurent s'empiffre de Dulce de Leche et avait refait sa garde-robe :